Etude de la bible

Étude de la Bible

Étude – Évangile de Jean chapitre 5, 6

Jean chapitre 5

Jean 5 : 1-8

« Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. »

Cette première phrase indique le contexte. En effet, si d’emblée on ne sait pas à quoi les termes « après cela » font référence, les autres évangiles nous l’apprennent ; Jésus se rend à Jérusalem après être descendu depuis Galilée vers Jérusalem. Lors de ce trajet à la durée indéterminée Jésus a fait beaucoup de choses telles que guérir la belle-mère de Pierre, prêcher le sermon sur la montagne, appeler les douze… Par ailleurs, un autre élément demeure mystérieux. Si on sait que Jésus se rend à une fête des Juifs, il n’est toutefois pas fait mention de laquelle il s’agit. Peut-être s’agit-il de la Pâque, de Yom Kippour ou d’une autre encore.

« Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. »

Le nom hébreu de la piscine « Béthesda » peut-être traduit par le terme de miséricorde. Apparait dès lors une contradiction entre le nom et la chose. Si la piscine était source de miséricorde, les Hommes qui s’y rendent pour être guéri n’auraient pas à participer à une compétition injuste. La phrase suivante explique en effet que seul « celui qui y descendait le premier après que l’eau ait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie ». Ce fonctionnement repose sur un principe de méritocratie discriminant pour les plus faibles. L’homme paralytique n’a aucune chance d’accéder le premier à l’eau et donc d’être guéri. Cela n’est pas sans rappeler le principe religieux où l’on promet quelque chose à l’Homme, mais, à condition que ce dernier mérite cette promesse. La religion promet des choses à condition qu’on gagne son ciel. Par exemple, pour être sauvé un musulman doit se rendre à la Mecque une fois dans sa vie. De plus, les cinq portiques évoqués ne sont pas sans rappeler les cinq livres de Moïse, soit la loi juive, qui est présentée comme étant un ombrage, un rafraichissement mais non pas comme étant la vie. Et la Bible affirme aussi que la loi de Moïse était une ombre des choses à venir (Hébreux 10.1). Par exemple, les sacrifices animaux sont l’ombre de Jésus, la réalité de laquelle se forme l’ombre,puisque si un sacrifice animal servait au pardon temporaire des péchés, celui de Jésus à la Croix sert au pardon de tous les péchés de ceux qui croient en Lui aussi bien aujourd’hui que demain. Jean 1.29 : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. ». L’emploi du présent dans ce verset insiste sur l’absence de limite dans le temps de ce sacrifice. 

 

« Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. »

Une des premières pensées susceptibles de venir à notre esprit à la lecture de ces phrases est qu’il est étrange, bizarre qu’une telle injustice ait lieu. Un seul est guéri, le vainqueur de la course jusqu’à la piscine au signal du top départ donné par l’ange finissant d’agiter l’eau. Cette pensée persiste également en le lecteur du fait que les autres évangiles n’en fassent pas mention et que la Bible n’évoque jamais d’histoires similaires. Pour ce genre de cas la théologie recommande de ne pas tirer de conclusions des silences de l’Ecriture. S’il y a un point d’interrogation laissé en suspens, il faut le laisser ainsi. Ainsi on peut savoir si cette histoire est vraie ou fausse. 

Cependant, il convient de noter que le livre de Jérémie montre que si les Hommes se creusent des réservoirs d’eau qui ne retiennent pas celle-ci, Dieu est, Lui, une source d’eau vive qui coule inlassablement. Jérémie 2 :13 : « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau. » Une chose est certaine, c’est que la piscine aussi miraculeuse soit-elle n’est pas le reflet de la volonté de Dieu qui est prêt à bénir tout le monde comme le montre la suite de la Parole.

« Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »

Tout d’abord Jésus vient à lui, le premier verbe d’action caractérisant Jésus est le verbe voir. Il est dit qu’il vit le malade. Jésus nous voit. Ensuite on apprend qu’il sait sacondition. Il le connait de même qu’il nous connait, il sait son handicap, ses pensées, son désespoir… Cet homme est impuissant de 38 ans lorsque Jésus lui demande s’il veut être guéri. Alors que la question peut sembler absurde tant la réponse peut être évident, elle montre que Jésus ne force personne à Le suivre. Le libre-arbitre est en effet une notion importante dans la Bible (cf. la Genèse ou Dieu a laissé le choix à Adam et Eve de Lui désobéir). La réponse du malade montre son désespoir. Il ne peut pas, il n’a pas la possibilité d’être guéri, il n’a personne pour le mener à la piscine, seul il en est incapable. Il est conscient de son impuissance. 

Cet homme nous rappelle nos propres témoignages, avant Jésus nous étions sans espoir, incapables d’être sauvés, de changer notre cœur, de vivre hors du péché. « De même que cet homme est cloué à son lit, moi je suis cloué au péché » explique le pasteur. Et puis, Jésus apparait et nous demande si nous voulons être sauvé… 

« Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. »

… car Lui peut nous sauver, nous changer mais ne Le fait pas sans notre accord. Jésus montre que si toi tu ne peux pas,Lui peux. À tous ceux qui vont dire je ne peux pas, en Lui ils pourront. C’est ça le principe de l’évangile. Ce qui est impossible est possible avec Dieu. 

 

Ce qu’il faut retenir : 

=> Piscine qui porte mal son nom. L’amour de Dieu est pour tous et non pas pour le « meilleur » 

Cf. Tous ceux qui touchaient son vêtement étaient guéris (touset ce, quelle que soit la maladie).

=> Cet homme totalement impuissant représente l’humanité. L’Homme est incapable d’obtenir son salut de lui-même, d’aller jusqu’à Dieu. C’est Dieu qui vient à nous et, ce faisant, nous ouvre les yeux.

=> Cette piscine fait penser à Lourdes, il faut donc se rappeler que ce n’est pas un endroit qui bénit, c’est Jésus qui guérit. Par ailleurs la Bible dans le livre de Deutéronome 13 :1-3 dit que si quelqu’un t’annonce un chemin qui produit des miracles et qu’il y en a mais que ce qu’il te dit/ fait faire n’est pas conforme à la Parole, alors il ne faut pas l’écouter. 

Ex : à Lourde, on prie marie, des statues. C’est un lieu d’idolâtrie et donc un endroit pas conforme à la Parole.

Donc ce n’est pas parce qu’il y a des miracles que c’est de Dieu et qu’Il valide. [Galates 1 : 8] 

=> Quand l’Homme veut s’approcher de Dieu, il met en place une religion. 

Religion

Evangile

Les Hommes séparés de Dieu par une nappe de brouillard allument des lampes pour partir à sa recherche.

Dieu qui est lumière descend jusqu’à l’Hommedans sa nappe de brouillard.

S’en est suivi : 

⇨ Imposition des mains aux malades

⇨ Chant du cantique suivant 

1) Tu n’as plus besoin d’attendre 

De recevoir ton miracle 

Car aujourd’hui Jésus agit par son Esprit 

Le maître est ici Il t’offre la guérison 

Son Esprit agit, agit, agit 

Et rien ne peut l’arrêter 

REFRAIN : 

L’Esprit de Jésus-Christ 

Est en train d’agir 

L’Esprit de Jésus-Christ 

Agit dans son Église 

2) Tu n’as plus besoin d’attendre 

Qu’un ange vienne agiter l’eau 

Car aujourd’hui Jésus agit par son Esprit 

Le Maître est ici Il t’offre la guérison 

Son Esprit agit, agit, agit

Et rien ne peut l’arrêter

https://www.youtube.com/watch?v=olieUD2q7WA&pp=ygUeVHUgbidhcyBwbHVzIGJlc29pbiBkJ2F0dGVuZHJl

Jean 5 : 24-30

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

Ici ce verset explique que pour être sauvé, il faut croire en Jésus, écouter sa Parole. Toutefois il convient de noter qu’écouter se comprend au sens d’obéir et non d’entendre. Ainsi celui qui écoute parce qu’il croit que Jésus est Fils de Dieu a la vie éternelle. L’emploi du présent insiste sur le fait qu’il a déjà la vie éternelle et non qu’il l’aura au moment du Jugement dernier. 

Par ailleurs, on peut avoir l’assurance d’être sauvé non pas parce qu’on éprouve un ressenti de cette assurance du Salut, mais du fait de ce verset. Si on croit que Jésus a été envoyé du Ciel par le Père et qu’on l’écoute alors on a la vie éternelle. A l’inverse de la Bible qui dit que nous sommes tous perdus du fait de nos péchés et que seul Jésus peut nous sauver, beaucoup de personnes disent « cette personne doit être sauvée, elle était si gentille… ». Ces derniers ont un raisonnement humain, pour eux les bonnes œuvres permettent d’accéder au Salut. Ce faisant, ils ne tiennent pas compte de la Grâce. Dans Ephésiens 2 : 8 il est dit « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ». 

Ainsi il s’agit de distinguer ce que le monde entend par bonnes œuvres de ce que Dieu entend par ces termes. Les « bonnes œuvres » du monde sont pour Dieu des œuvres mortes car les œuvres bonnes pour Dieu sont celles que Dieu nous a demandé de faire, celles que nous effectuons en nous faisant instrument de Dieu en ne les faisant non pas pour être sauvés mais parce que nous sommes sauvés. 

⇨ Les bonnes œuvres ne nous emmènent pas à Jésus, au contraire nous les faisons après avoir accepté Jésus dans notre vie. 

Ephésiens 2 : 8-9 « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »

​⁃​Si le Salut se méritait par les œuvres, seuls les riches auraient accès au Ciel 

​⁃​Chacun est sauvé par grâce, gratuitement parce qu’il croit en Jésus 

⇨ On pourrait se lever chaque matin et demander à Dieu ce qu’Il attend de nous aujourd’hui, ce qu’on pourrait faire de bien pour Lui aujourd’hui. Et se coucher le soir en le remerciant pour ce qu’on a pu faire pour Lui ou en s’excusant de ne pas l’avoir pu. 

En outre, il est écrit que celui qui entend la Parole de Dieu, qui la garde dans son cœur, qui croit que Jésus est divin passe de la mort à la vie. Ainsi il faut comprendre que tant que nous ne sommes pas en Jésus, nous sommes morts spirituellement. Dans Jean 3, il est question de la nouvelle naissance, celle où l’on devient des enfants de Dieu. 

En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront. 

Il est question de la vie spirituelle qui pénètre nos cœurs au moment où Jésus entre en nous. Mais pourquoi nous ? Dieu cherche les gens qui cherchent la vérité, un sens à la vie. Ensuite, un choix s’offre à nous : 

​⁃​Je ne veux plus croire 

​⁃​Je veux toujours croire 

Ainsi croire en Dieu est à la fois une grâce et un choix. 

Romains 2 : 14 : « Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. »

Le verset suivant insiste également sur l’idée que nous ne sommes sauvés que par Grâce et non pas par les œuvres. Romains 3 : 23 : 

 

« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. 

 

Jésus est un générateur, il est plein de vie et c’est lui qui a le pouvoir de juger car il est Fils de l’Homme ; en se faisant homme il est devenu plus à même de comprendre l’Homme et donc de le juger puisque Lui aussi a été tenté en toutes choses, a vécu plein de situations difficiles telles que la fatigue, des décès, la soif, la faim…

Par ailleurs, il est dit que l’heure vient, donc n’est pas encore venue, du jugement dernier et donc des résurrections. 

Apocalypse 20 : 11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. »

=> jugés selon ses œuvres/actions ; certains seront châtiés d’un plus grand nombre de coup. Ce verset est un sujet de joie pour le chrétien qui doit se réjouir. En effet dans le verset 24 il est dit que celui qui a la vie éternelle ne paraît pas en jugement. Ainsi il n’y a pas de livre de condamnation pour lui. 

Hébreux 6 : 2 : « C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. »

Lecture complémentaire : 

– Bon ou Divin de John Bevere (Disponible à la librairie Certitude) 

=> L’auteur a été perturbé par le décès de Lady Diana : pour lui elle était sauvée mais Dieu l’a repris dans son cœur en lui disant que ceux qui sont sauvés ne sont pas ceux qui font des œuvres bonnes mais ceux qui ont reçu Jésus. 

=> Marc 8 : 36 « Que servirait il a un homme de gagner le monde s’il perdait son âme. »

=> https://certitude.fr/10181-bon-ou-divin-9782847002676.html

A retenir : 

– Nous sommes sauvés par grâce et non par les œuvres

– Si on croit en Jésus et qu’on écoute Sa Parole, on a l’assurance du Salut et n’avons pas de Jugement

C’EST PAR LA GRACE (B407)

Que nous venons 

Nous présenter devant Toi. 

Non par nos forces ou nos efforts, 

Mais par le Sang de L’Agneau. 

Tu nous appelles auprès de Toi 

Seigneur, nous voici. 

Tu nous attires auprès de Toi, 

Par Ta grâce, nous voici, 

Par grâce, nous voici. 

​Si Tu comptais tous nos péchés,  

Qui vivrait ? 

​Mais nous entrons purifiés 

Par le Sang de L’agneau. 

Jean 5 : 31-fin


« Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.
Il réaffirme un principe formel selon lequel un homme ne peut témoigner de lui-même, ce faisant il pousse son public à se demander qui donc va témoigner pour Lui.
Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.
Qui est cet autre qui lui rend témoignage ? Jean-BapCste ? Le Père ? La suite du chapitre montre qu’il est quesCon du Père.
Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
S’il est question du témoignage du Père, pourquoi parler de Jean ? La réponse réside en le fait que Jean, en préparant le chemin de Jésus, a été cru. Ainsi Jésus donne un repère à son public et se sert du témoignage que Jean rend de Lui pour montrer que celui que Dieu rend de Lui est plus grand.
Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
Ceux qu’ils désignent en disant « vous » sont ceux qui ont connu le ministère de Jean et qui accusent à présent Jésus.
Jésus insiste sur le caractère éphémère de Jean et de ce qu’il peut faire : il prépare le chemin mais celui qui donne la vie c’est Jésus. Alors que Jean était temporel « une heure », Jésus lui est éternel.
Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.
Jésus explique que par les œuvres que le Père Lui a permis de faire il a un témoignage plus grand que celui que Jean lui prête. Ce qui prouve qu’il vient de Dieu se révèle par ses œuvres. Par ailleurs, il accompli des œuvres qui ont été annoncées par les prophètes, donc cela prouve à nouveau qu’il est envoyé par Dieu.
« Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? », Jean 10:32
« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, vous ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » Jean 10:37-38.

Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face,
S’ils n’ont pas vu la face de Dieu, ni entendu sa voix, c’est parce qu’il est ici quesCon des Écritures et notamment des écrits prophéCques qui L’annonçaient.
et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé
Jésus explique que les Juifs connaissaient très bien les Écritures mais qu’ils n’avaient pas l’Esprit de la parole. Ils ont oublié que la Bible n’était pas que des histoires. En outre, presque tous les livres de l’Ancien Testament témoignent de Jésus.
Aussi pour ne pas devenir comme ces Juifs, nous devons prendre le temps de trouver l’Esprit du texte en priant avant de lire la Bible et demander au Saint Esprit de vivifier sa Parole.
Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
Jésus leur dit qu’il faut qu’ils relisent la Bible, que c’est elle qui rend témoignage de Lui. Ce qui peut sembler assez ironique puisque son public est composé de personnes connaissant très bien la Bible. Ils pensent avoir par la seule connaissance littérale et textuelle la vie éternelle. Alors qu’en réalité ils ferment leurs yeux devant l’évidence et endurcissent ainsi leur cœur. Malgré la connaissance des écritures, il faut toujours chercher ce contact avec l’esprit de Dieu.
Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.
Jésus adresse un reproche. Ils n’ont pas l’amour des choses de Dieu en eux, cela se voit en ce qu’ils n’ont pas envie de comprendre la Bible. Si c’était le cas, ils reconnaitraient que Jésus a été envoyé par Dieu.
Aimons-nous vraiment les choses de Dieu ? Est-on curieux de la Bible ?
Le Seigneur sait faire naître des désirs dans notre cœur ; le désir de Le trouver, de Le connaître…
Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?
Jésus leur reproche de trop aimer la gloire des hommes et pas assez celle de Dieu. En effet, il est dit que s’il y en a un qui attire le regard, il est reçu contrairement à Jésus qui « n’avait ni beauté, ni éclat pour a2rer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. » Esaïe 53 :2.
De plus, ce verset montre la seconde cause de leur incrédulité. Ce qui les intéresse est la gloire des hommes ; ils préfèrent être bien vu des autres dans leur travail pour le Seigneur que par Dieu. Ils s’élèvent eux-mêmes.
Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.

Pourquoi Moïse accuserait les Juifs alors qu’eux-mêmes se revendiquent de Lui ? Ils sont tellement fixés sur la loi du sabbat qu’ils passent à côté de l’esprit de la loi et qu’ainsi endurci ils ne voient pas l’évidence de la prophétie de Moïse devant eux (Jésus) :
« L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l’Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l’assemblée, quand tu disais : Que je n’entende plus la voix de l’Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L’Éternel me dit : Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. »
Deutéronome 18:15-18
« Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. »
Luc 24:27
Jésus rend témoignage de Lui au moyen des Écritures.
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?
Jésus montre donc qu’ils ne peuvent croire en Lui, ni écouter ce qu’il a à dire car, d’une part, ils ne croient pas les prophéties de Moïse ; ils ne reconnaissent pas Jésus, et d’autre part, ils ne reconnaissent pas la Loi de Moïse puisqu’ils ne l’ont pas comprise. « La verbe tue mais l’esprit vivifie » ainsi les Juifs de ce passage sont-ils morts, desséchés.
Endurcir sa conscience et son cœur en présence de la loi qui doit produire la repentance, c’est les endurcir aussi envers Celui qui annonce la grâce et le salut.
A retenir :

  • L’incrédulité est un état moral qui rend l’homme incapable de comprendre la vérité et la miséricorde de Jésus.
  • Endurcir son cœur avec la Loi c’est endurcir son cœur face à Jésus.
    Causes de l’endurcissement :
  • La recherche de la gloire des hommes ; l’orgueil
  • Le manque d’amour des choses de Dieu ; les Juifs critiqués dans ce passage ont
    seulement l’amour de leur religion.
  • Dans les évangiles même les cœurs les plus durs ont été fendus, cf. Pierre
  • Pour ne pas endurcir son cœur il faut, chaque soir, ne pas se coucher sur sa colère mais parler avec Dieu, la personne concernée. Sinon la fois d’après l’endurcissement ira plus vite et plus loin.
    De même que les enfants de chrétien qui sont tellement habitués à la Parole qu’ils n’y sont plus toujours sensibles, ainsi peuvent l’être les chréCens de longue date. Si ce cas se présente, il faut adopter cette sincérité, reconnaître que l’on n’a pas tout compris et demander à l’Esprit de comprendre la Bible.
  • ð Danger de l’habitude
  • A la suite de cette étude, nous avons chanté le J98 :

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